Dans le cadre du projet régional d'appui aux Indications Géographiques Protégées financé par l'Agence Française de Développement et Coordonné par la FAO:

Appui aux deux associations de gestion des Indications Géographiques (IG) Cambodgiennes: "Poivre de Kampot" et "Sucre de Palme de Kampong Speu" pour la réalisation d'un diagnostic et d'une analyse des forces, faiblesses, opportunités et défis, et élaboration avec ces associations de plans stratégiques à moyen terme (2017-2020) pour construire la pérennité de ces organisations et des deux IGs en traitant les lacunes et les défis et valorisant les atouts et les opportunités.

Pour chacune des deux associations en charge de la gestion des Indications Géographiques (IG) Poivre de Kampot et Sucre de palme de Kampong Speu, l'équipe a dans un premier temps établi un diagnostic construit sur la base d'une revue de la documentation et d'entretiens avec les principaux acteurs: producteurs, entreprises impliquées dans la commercialisation, organismes certificateurs, services du Ministère du Commerce (et notamment du Département de la Propríété Intellectuelle).

Les diagnostics ont été construits sur une vision dynamique des deux IG.

Les résultats des diagnostics ont été présentés et discuté avec les Conseils d'Administration des deux associations.

Sur la base des diagnostics, des plans stratégiques pluri-annuels (2017-2020) ont été élaborés par l'équipe de consultants avec les leaders des associations, puis soumis à une discussion et approbation plus large, notamment par les Conseils d'Administration de chacune des deux associations.

Jeune parc créé en 2001 et comprenant de nombreux habitants dans une Zone Support (ZS) située à sa périphérie, le Parc national du Limpopo (PNL) est emblématique de l’approche du développement des aires protégées mise en œuvre au cours des années 2000, visant non seulement à concilier conservation et développement économique, mais également à enclencher une dynamique de développement à partir de la protection et de la gestion durable et concertée des écosystèmes.

L’AFD intervient à partir de 2007 avec une subvention de 11 millions EUR pour appuyer la mise en œuvre du Plan de gestion et de développement du PNL et atteindre les trois objectifs spécifiques suivants :

1. Restaurer et préserver la biodiversité du PNL (1,7 millions EUR) : appui à la mise en œuvre des programmes « tourisme », « protection de la biodiversité », « recherche et suivi écologique », et « gestion écologique » ;

2. Améliorer les moyens de subsistance et le niveau de vie des habitants de la ZS du PNL (8 millions EUR) : i) appui à la planification et à la gestion participative de la ZS; et ii) développement des infrastructures routières.

3. Renforcer les capacités administratives du PNL (0,7 millions EUR) : couverture des coûts opérationnels du PNL pendant les deux premières années du projet ; renforcement des capacités du staff du PNL et renforcement de la coordination entre bailleurs.

Outre l’importance des enjeux, c’est en raison de ce caractère emblématique que l’AFD a souhaité réaliser une évaluation ex-post du PNL. A travers la réalisation d’une double évaluation, écrite et filmée, l’AFD vise un public plus large et entend aborder l’analyse évaluative sous des angles différents.

Tout d'abord, conformément aux objectifs d’amélioration de l’AFD en matière d’efficacité de l’aide, de redevabilité et de transparence, elle doit fournir un jugement rétrospectif, motivé et indépendant sur le financement de l'AFD . Deuxièmement, l’évaluation vise la production et l’échange de connaissances, afin de favoriser la mise en débat des résultats, la sensibilisation aux défis spécifiques des projets intégrés d’aires protégées et l’apprentissage opérationnel des équipes de l’AFD et de leurs partenaires

L’évaluation a fait face à trois principaux défis méthodologiques :

1. Evaluer le financement de l’AFD à l’intérieur du programme multi-bailleurs plus large qui a soutenu la mise en place et le développement du Parc National du Limpopo

2. Réaliser de façon concomitante et cohérente une évaluation écrite et filmée

3. Répondre aux exigences de redevabilité sur ce projet tout en tirant des leçons plus larges pour l’apprentissage sur l’appui aux aires protégées

Les analyses audio-visuelle et écrite ont été conduites en parallèle, par deux équipes coordonnées, au sein du même processus d'évaluation, afin de mettre à profit leur complémentarité.

L’équipe d’évaluation a produit :

- Un rapport écrit en français, anglais et portugais contenant l’analyse évaluative, les recommandations et les leçons tirées de l’évaluation du PNL ;

- un film évaluatif de 52 mn en français, anglais et portugais

- un film de communication de 7 mn en français, anglais et portugais

- un portefeuille de photos.

- un site web, créé à partir des documents écrits et filmé, qui permet d’avoir une vision globale des résultats de l’évaluation.

Les recommandations de l’évaluation ont été discutées au cours d’ateliers spécifiques, un avec l’AFD à Paris, l’autre avec l’équipe du PNL au Mozambique.

Cela fait près de 20 ans que l'AFD appuie l'Etat Guinéen dans le développement de la filière riz de mangrove en Basse Guinée. Pour permettre la formulation d'une nouvelle intervention dans ce milieu complexe et fragile qu'est la mangrove, une évaluation et capitalisation des interventions passées est réalisée.

Les objectifs de la mission sont:

Le développement de la filière riz de mangrove illustre parfaitement les enjeux du développement durable, articulant des enjeux environnementaux (protection de la mangrove et des coteaux), économiques (génération de revenus pour les exploitations agricoles familiales et les autres acteurs de la filière riz, compétitivité de la filière vis-à-vis des importations) et sociaux (équilibre ville-milieu rural, place des femmes et des jeunes). L'évaluation et la capitalisation des interventions passées et la faisabilité d'une nouvelle intervention doit donc faire intervenir un large panel d'experts afin de questionner les modèles de développement.

Ce processus d'évaluation, capitalisation et faisabilité est conduite de façon participative et en très étroite collaboration avec les services de l'Etat et la profession Agricole.

Répartition budget IRAM et partenaires:

• IRAM: 59%
• BRLi: 33%
• INSUCO: 7%
• APDRA: 1%

L'IRAM a constitué un consortium réunissant une société d'aménagement française (BRLi), un bureau d'étude bien implanté en Guinée (INSUCO), une ONG en pisciculture (APDRA) et quelques consultants indépendants afin de fournir des experts dans les domaines de l'agroéconomie, du génie-rural, de l'environnement, de l'économie, de l'anthropologie, du genre, de la gestion sociale de l'eau, du financement, des filières, du foncier, de la pisciculture, de la saliculture, du conseil Agricole et des organisations de producteurs. 66% de l'expertise est fournie par des experts internationaux connaissant bien la Guinée, alors que 34% est fournie par des experts nationaux. En tant que chef de file du consortium l'IRAM fourni la majorité de l'expertise technique (59%), assure la coordination de l'ensemble en lien avec le maître d'ouvrage et est responsable des livrables.

Le processus en conduit en quatre phases: 1) démarrage et revue documentaire, 2) évaluation et bilan, 3) capitalisation et propositions, 4) faisabilité. Un important travail de terrain est réalisé pour visiter les réalisations et rencontrer l'ensemble des acteurs (70% du temps sur le terrain et 30% au siège). Des ateliers multi-acteurs de restitution et de débats sont régulièrement organisés afin de partager les conclusions, enrichir la réflexion, tester les propositions et ainsi garantir l'appropriation des résultats par les acteurs.

En plus des livrables "classiques" (rapports de démarrage, d'évaluation, de préfaisabilité et de faisabilité et rapports techniques) l'IRAM a mis en place un site internet de capitalisation en utilisant son outil Jessica.

CONTEXTE : La crise politique qui persiste depuis début 2009 a aggravé le niveau de pauvreté de la population. Cette amplification de la pauvreté a été importante dans plusieurs régions, en particulier dans les zones rurales de la Région d’Analamanga (Hautes Terres). La capitale Antananarivo, ville la plus peuplée de Madagascar avec plus de 2 millions d'habitants, souffre d’un déficit chronique entre l’offre et la demande pour certains produits maraîchers, la volaille traditionnelle, le lait frais, le poisson frais, et le bois énergie. Ce déséquilibre engendre une tension inflationniste sur les prix au détail. En amont, les producteurs ne récupèrent souvent qu’une faible partie de la valeur ajoutée créée par les filières, en raison de multiples contraintes, tandis que leurs conditions de production sont impactées par différents facteurs (baisses de fertilité des sols, morcellement foncier, dificulté d’accès aux services techniques et financiers, etc.). Ces situations aggravent la précarité d'une partie importante des consommateurs et des producteurs agrosylvicoles autour d'Antananarivo. Le Programme d’appui à l’Agrosylviculture autour d’Antananarivo (ASA) a été élaboré pour participer à la résolution de ces problèmes sur une durée de 5 ans et avec un budget de 20M€. Son objectif global est de contribuer durablement à la lutte contre la pauvreté à Madagascar et à la préservation de l’environnement naturel. L’objectif spécifique de ce projet de développement rural vise à améliorer les revenus des producteurs autour d’Antananarivo et l'accès des populations à un marché sécurisé de produits agricoles et de bois énergie.

Trois résultats devront être atteints pour la réalisation de l’objectif spécifique :

R 1. Les producteurs et autres acteurs impliqués des filières agricoles et sylvicoles sont structurés et leur capacité opérationnelle renforcée.

R 2. Les producteurs disposent d’un environnement favorable pour des investissements sécurisés.

R 3. Les productions issues de l’agriculture, de l’élevage, de la pisciculture et de la sylviculture sont améliorées, en quantité et en qualité.

Le programme vise à lever les contraintes majeures tant au niveau de la production qu’au niveau en de l’écoulement des produits. Il s’agit d’appuyer des initiatives spontanées dans les chaînes de valeur agrosylvicoles retenues dans le cadre du programme en raison de leur potentiel de création de valeur ajoutée : le maraîchage, la production de poulet fermier, la filière lait, la pisciculture, l’arboriculture fruitière et le charbon de bois. La stratégie post-projet vise un transfert de responsabilités au niveau des organisations paysannes : les réseaux mis en place ou les représentations paysannes existantes.

Mots-clés Gestion de projet de développement rural, dispositif de suivi-évaluation, chaînes de valeur et transformation, services financiers ruraux, infrastructures, appui aux structuration d’organisations de producteurs et d’éleveurs, foncier, environnement, lutte contre le changement climatique, filière bois-énergie, modèle innovants, genre et engagement des jeunes et des femmes, amélioration de la sécurité nutritionnelle.

La conduite du programme ASA est assurée par la Délégation de l'Union Européenne à Madagascar (DUEM) dans le cadre d’une gestion décentralisée directe. Son opérationnalisation repose sur la mobilisation d’opérateurs à travers des appels à proposition (maraîchage, arboriculture fruitière, poulet fermier, pisciculture, charbon et bois énergie), des subventions directes octroyées au SNGF (production de semences pour les actions de forestation) et le Malagasy Dairy Board (appui à la filière lait), une délégation de subvention à AFD pour la mise en œuvre du volet foncier. La coordination d’ensemble, l’harmonisation des différentes approches, la fourniture d’expertises spécifiques et l’animation d’un certain nombre de fonctions transversales sont dévolues à l’Unité de Coordination de Programme positionnée en appui conseil à la DUEM.

Dans le cadre du contrat UE – consortium IRAM, l’UCP ASA a en particulier les responsabilités suivantes :

• un appui pour l’évaluation des propositions « appuis aux filières » et la sélection des opérateurs ONG
• la bonne coordination des volets filières entre eux et avec le volet foncier
• la sensibilisation et les appuis pour la prise en compte des aspects transversaux (genre, environnement, changement climatique, gouvernance)
• la conception d'un dispositif global de suivi et évaluation des actions, le suivi effectif des actions de terrain, et la mesure, à un niveau global sur l'ensemble de la zone d'intervention, des résultats et impacts générés.
• la diffusion d'innovation sur la filière bois-énergie avec les pratiques de production améliorées de charbon
• l'établissement de la situation de référence dans la zone d'intervention
• la conception et la mise en œuvre d'un plan de communication du programme
• la conduite d’expertises thématiques transversales spécifiques (filière bois-énergie, lait, etc.)
• la préparation des réunions du Comité de pilotage
• la facilitation du suivi  et de la mise en cohérence du programme avec leurs politiques sous sectorielles par les Ministères concernés

Dans le cadre de devis-programmes, l’UCP réalise, les activités suivantes :

• l’appui à la concertation interprofessionnelle dans le secteur bois (stratégie régionale de modernisation de la filière), étude des flux et des prix du bois énergie
• aide à la conception, impression, diffusion documents techniques de formation des paysans et techniciens
• étude sur les distributeurs d’intrants et produits phytopsanitaires pour le bon fonctionnement des filières agricoles accompagnées
• la réhabilitation de pistes (points noirs)
• le renforcement des systèmes d’information sur les marchés pour les différents produits agricoles
• appui à l’amélioration de la qualité des produits (agroécologie)
• appui technique à l’ensemble des opérateurs sur les filières en fonction des besoins

(Montant réglé au 30/11/2019: 1 850 K€)

Total des prestations réalisées au 30/11/2019: 125 H/M

Total AT permanente: 2 238 jours/ Total MC: 513 jours

Le projet vient en appui à la mise en œuvre de la Politique Nationale de développement de la production et des exportations de riz du Cambodge. Il comporte 5 composantes:

1) Développement de l'organisation de la filière rizicole (renforcement des organisations professionnelles et interprofessionnelles),

2) Amélioration de la qualité et de la reconnaissance de la qualité du riz Cambodgien sur les marchés internationaux (mise en application des standards de qualité, contrôle et certification, éventuellement développement de labels de qualité).

3) Renforcement de l'implication des Organisations de Producteurs dans la commercialisation du paddy,

4) Mise à niveau de la Banque de Développement Rural,

5) Gestion et Coordination du projet.

Mots-clés

Gestion de projets de développement rural, dispositif de suivi-évaluation, chaînes de valeur, appui aux associations d’usagers de l’eau, genre et engagement des jeunes et des femmes, diffusion de modèles, pratiques et produits agricoles innovants.

Appui à la maîtrise d’ouvrage. Appui à la coordination et à la gestion générale du projet, y compris gestion des ressources budgétaires et recrutement et suivi des divers prestataires.

Coordination avec les autres interventions des acteurs du développement dans le secteur,

Appui technique pour la mise en œuvre des différentes composantes du projet :

• Renforcement des capacités des organisations professionnelles, notamment développement des services de Fédérations d’Organisations de Producteurs à leurs members et représentation des OP en veillant à la place des femmes au sein du bureau de la Fédération du Riz Cambodgien
• Coordination d’étude de marchés, d’événements de promotion et développement (en cours) d’une marque de certification pour le riz jasmin Cambodgien.
• Appui au développement des capacités de contrôle de la qualité et de certification et diffusion des informations relatives à la qualité et à la certification aux acteurs de la filière,
• Conception et appui à la mise en œuvre d'opérations pilotes de commercialisation du paddy avec les Organisations de Producteurs (y compris des Organisations d’Usagers des Périmètres Irrigués), et facilitation du dialogue commercial entre les organisations de producteurs et les acteurs de l'aval de la filière.
• Développement de chaines d’approvisionnement d’exportateurs par des partenariats avec des Coopératives (Agriculture contractuelle) pour la production de paddy en agriculture biologique, et accompagnement de la croissance de cette filière « bio » : 8,700 tonnes de paddy bio livrés en 2016, certifié aux standards UE et USA.
• Création et enregistrement de la première Union de Coopératives du Cambodge.
• Renforcement des capacités du Ministère de l’Agriculture et de ses services décentralisés sur l’Agriculture Contractuelle. Préparation d’un Manuel sur l’Agriculture Contractuelle au Cambodge.
• Développement d’une plate-forme en ligne de mise en relation des OP Avec les riziers et exportateurs sur la base de leurs prévisions de récoltes.
• Supervision du plan de renforcement institutionnel de la Banque de Développement Rural.
• Développement d’un mécanisme de crédit dédié aux Coopératives Agricoles au sein de la Banque de Développement Rural.
• Développement et mise à jour d’outils de suivi des activités et des résultats et rédaction des rapports d'exécution
• Appui au suivi et à l’évaluation de la mise en œuvre de la politique rizicole 2010-2015 et au développement d’une nouvelle phase de cette politique pour le secteur du riz.
• Appui à la mise en place d’un Observatoire Economique du Secteur Rizicole Cambodgien